stars du tatami

Ah ben quand même!

tout arrive...

Bravo mon Blond-Blond ! Tu grandis.

politique à part...

... l'après midi était chouette.

politique primaire

Aujourd'hui c'est la fête de l'école.

Enfin... C'est la fête organisée par l'association scolaire. Association créée il y a 4 ans à la demande de la directrice de l'école, dans le but de collecter des fonds pour financer les sorties scolaires et classes vertes. Parce que ça ne peut pas être fait par la coopérative scolaire, ce n'est pas son rôle, qu'elle disait la dame.

Et vas y qu'on en a fait des quiches froides et des ventes de chocolats pour l'association pour envoyer nos poulets construire des pipeaux en boue séchée au fond de l'Ariège.

Sauf que. Entre temps la directrice est partie et a été remplacée par un directeur. Directeur qui, lui, ne voit pas du tout l'intérêt de cette association scolaire, vu que les fonds pour les sorties c'est l'affaire de la coopérative scolaire et que se faire fliquer par une association de parents d'élèves c'est intolérable.

Là c'est le moment ou tu t'efforces de garder ton calme, vu que ça fait 3 ans que tu connais "les cakes de Sophie" par cœur, qu'on te sollicite pour acheter les chocolats de l'école et les calendriers de l'école et les torchons de l'école toutes les semaines et si possible même en revendre à tes collègues de bureau comme s'ils en avaient quelque chose à carrer d'avoir un calendrier format A4 à l'effigie des gosses de maternelle de ton bled. Tu veux plus jamais voir une quiche de ta vie et t'as juste envie de leur dire meeeeeer-de! à tous.

Bref, donc, demain c'est la fête de l'école. "De l'école" car organisée par l'association scolaire, dans le but de dépenser les fonds collectés qui ne serviront pas au financement de sorties  vu que ça c'est l'affaire de la coopérative scolaire. Il y aura donc une jolie fête avec des stands de jeux, des gâteaux et un spectacle, mais il n'y aura pas l'équipe enseignante qui, ai-je appris hier, n'a été ni informée ni invitée.

Alors personnellement, je vais emmener mes enfants voir le spectacle, je vais faire un gâteau pour eux et leurs copains et je sais très très précisément pourquoi je ne ferai jamais de politique.

à l'ouest, maman

Au pas de charge, le cours de judo du Blond-blond, aujourd'hui. 

D'abord parce que nous n'étions pas spécialement en avance (déjeuner tard, vous avez remarqué comme tout prend plus de temps quand il fait chaud?), ensuite parce que je devais faire un aller-retour chez l'opticien dans l'intervalle de 45 minutes entre la mise en jambes et la fin du cours (ça y est j'ai commandé mes lunettes, celles avec les grosses branches, j'avais peur que les autres soient trop fragiles), enfin parce que le cours de termine à 15:00 et que 15:00 c'était aussi l'heure de l'invitation à l'anniversaire de Bertille, qu'il n'était pas question de s'y présenter en kimono, mais pas question non plus d'en rater 5 minutes.

Au pas de charge, donc, bien qu'il fasse très chaud.

A 15:13 nous étions devant la porte de Bertille. "Dis donc, ils sont drôlement calmes les invités de ce goûter"

Euh mais oulah, oups, aïaïaïe... "Dis donc  mon trésor, je me demande si je ne me serais pas un peu trompée de semaine, l'anniversaire de Bertille je crois que c'est samedi prochain en fait, d'ailleurs maintenant que j'y pense, sa maman m'a dit qu'ils sont à la mer jusqu'à dimanche... Enfin bref y a personne. Je suis désolée. T'es fâché?"

Haussement d'épaules du minimec. "Beeen non, maman, chuis pas fâché c'est pas grave"

"Super, allez viens, on va manger des glaces à la maison"

Oups.

Ainsi donc à la maison, pendant que l'Homme et le Bilot prenaient le relais au judo, j'ai mis mon Gazou dans un baquet d'eau et je suis allée affronter la crue du Nil. La pompe est tombée en panne, l'eau de la piscine a tourné et cette fois pas moyen de la récupérer, il faut donc la vider et remplacer l'eau intégralement (ça va, c'est la première fois qu'on le fait en 6 ans, ça fait une moyenne tolérable). Mais toute cette eau à évacuer, c'est un peu plus que n'en peut absorber le terrain dans le périmètre du tuyau alors ça fait un peu plotch-plotch...

Au moins on aura pas besoin d'arroser le fond du jardin cet été.

C'est bon l'été!

soirée quiche froide, le retour

Des chansons, des révérences, des tablées de parents amateurs de quiche et des enfants aux mains collantes qui courent dans les miettes de chips. Nous serions donc fin juin?

courageux

Déjà une semaine et il semblerait que la question tétine soit bien réglée.

Quel grand garçon!

indices

Il semblerait que l'été arrive...

L'Homme est parti faire du planeur avec un copain du bout du jardin. Alors bien sûr, tout ça s'est terminé avec un apéro, des pizzas et des enfants cuits et collants.

:)

pour de bon?

Ce soir Mini Blond-blond a jeté sa tototte dans la poubelle (à recyclage).

Quelques larmes au moment du dodo mais on y croit!

On garde quand même la tototte de la sieste dans le cartable, c'est déjà un grand pas en avant de fait et Maîtresse N n'encourage pas les opérations de sevrage sur le temps scolaire. (Sans commentaire).

le collectif Vvgnois

C'est à peine croyable mais nous sortons d'un long week end de 4 jours de grand beau temps (on va faire abstraction du vent qui a soufflé très très fort).

Si ce n'était pas le moment idéal pour un apéro géant, je ne vois pas ce qui le serait. Ils sont venus, ils étaient là, le collectif Vvgnois.

+ les 8 enfants qui étaient bien sur hors champ...

Au passage une petite référence fraîcheur pour la Clermont-connexion.

Et comme on n'est jamais trop bien entourés, nous avons entamé le processus de fraternisation avec nos nouveaux voisins d'en face autour d'un café de Pentecôte. Bilot a réussi à en repartir avec le didjeridoo d'Emilie sous le bras, incroyable Bilot!

Ah bon?

-qu'est ce que vous avez fait à l'école aujourd'hui, mon Blond-blond?

-on a dessiné le "i" de lézard et le "t" de fleur rouge.

...

Agapée

Je ne sais pas si on a le droit de montrer sa photo, mais ça y est je l'ai vue! Bienvenue petite poupée!

another jeudi in my life à la con

19:13

J'oublie un truc. J'oublie un truc... Joublieuntrucjoublieuntrucjoublieuntrucjoubl... Ah! Je sais. 

J'ai oublié de manger.

7:58: je m'extirpe du lit, sans oublier mon podomètre, pardon : mon pulse!

J'ai entraîné mes collègues dans un truc d'américains, un challenge intercorporate mondial pour challenger ton activité quotidienne, get ze world moving, tu vois le truc...

Bref, je suis capitaine d'équipe, mais loin d'être la première dans mes performances sportives...

8:12: petit déjeuner avec ma maman qui reprend le train aujourd'hui vers sa maison.

Bilot est à bloc, les élèves de l'Elementaire font une sortie vélo. Elle nous a improvisé un petit look de sportive qui picote un peu les yeux mais pas trop. Le blond-blond est dans les starting blocks aussi et déjà à mi chemin de la côte avant qu'on ait eu le temps d'ouvrir la porte.

9:17: j'arrive au bureau et je commence la lente tâche de remonter mes 112 mails en retard. Tonneau des danaïdes moderne, les mails tombent plus vite qu'on ne les lit, sans parler du temps qu'il faut pour les traiter, sans parler de celui qu'il faudrait pour le faire bien...

10:13: ma collègue m'appelle, elle est en home office depuis 3 jours pour cause de  cheville qui a fait crac ce weekend. Le radiologue a dit 'ligaments croisés'. J'aime pas bien ce radiologue.

10:45: notre assistante vient me voir au bord de la crise de nerfs, elle ne sait plus comment faire pour faire comprendre à nos collègues de Californie qu'on leur demande juste de découper un grand rectangle en petits carrés. J'ai l'impression qu'elle va pleurer. Alors je le fais à sa place. Pas pleurer, hein! Expliquer. Ce n'est que la 4ème fois, ils n'y mettent pas beaucoup de bonne volonté ces américains. 

Petit à petit je sens le stress monter, je n'arrive plus très bien à faire un job et demi au quotidien, surtout en travaillant 3-4 jours par semaine (ponts à la pelle + obligation de solder mes congés de l'année dernière) en gros j'ai toujours un job et demi mais à faire en 3/4 temps. 

Eh ben c'est pas très drôle... Certes j'ai eu de beaux week ends depuis un mois, mais je les ai drôlement payés.

13:19: visite du dir de prod (mon copain de bureau), nous discutons à bâtons rompus de la visite d'usine que j'ai faite pour lui hier (aller-retour à Bordeaux= 5h de rendez-vous + 7h de voiture, youhou).

13:49: visite du dir supply chain, mon chef, qui a envie de parler mais je ne sais pas trop de quoi. Il m'a l'air bien au taquet aussi, du coup notre conversation à tous les trois saute du coq à l'âne sans être tellement efficace. Ça se termine sur un:

Moi: vous vous rappelez ce que je vous ai dit la semaine dernière?

Lui: ... vous m'aviez pas dit ça.

Le dir de prod: --- sort mort de rire---

C'est pas ce qu'on peut appeler de la communication efficiente.

13:58: conf call avec encore d'autres américains, encore pour le programme de migration informatique.

Demande: Donnez nous les noms des personnes qui rempliront cette liste de tâches demain

Notre Réponse: On ne sait pas. 

Leur Réponse: Donnez la nous quand même.

Pfffffff

15:27: autre conf call avec encore d'autres américains, encore pour le programme de migration informatique.

Ils nous demandent d'envoyer 3 personnes à un meeting en Angleterre. Pour faire quoi au juste? Je sens bien venir que les 3 personnes ça va être moi.

Pffffff

16:57: je suis restée en meeting room dans l'idée illusoire que je gagnerais un peu de temps si j'économisais celui de retraverser l'étage. Mauvais calcul 1/ parce que ça ne fait pas avancer mon podomètre 2/ parce qu'en meeting room les gens  viennent te meeter. Je me replie vers mon bureau.

Ce qui me déprime le plus, c'est que la masse des demandes que je dois traiter est si grande et surtout si disparate que je n'arrive plus à rien mémoriser. Je prends connaissance des demandes, je les traite, j'y réponds, la demande suivante écrase la précédente. Niveau recul et vue d'ensemble, chapeau...

19:12: il fait une chaleur tropicale dans mon bureau aux fenêtres qui ne s'ouvrent pas (baie vitrée sur couloir vitré exposé plein ouest), je torche 3 derniers sujets et je plie bagages. C'est un peu juste pour la jonction à la maison avant le cours de judo de l'Homme alors je récupère mes poulets sur le parking du dojo. Pas le courage de rentrer faire la cuisine, trop tard pour commander des pizzas, l'Homme met son veto pour un Maqueudo... Pfffff 

Les enfants, si on allait tester le nouveau F-lunch?! Oups. Bilan du test: j

e préfère encore Maqueudo. Un steak haché douteux avec des frites molles... Même avec mon ventre tout vide, j'ai du mal à me motiver. Heureusement mes enfants sont des merveilles, ils se réjouissent de tout, du Bepsi tiède au jouet en acrylique. Ils passent le dîner à me dire qu'ils sont ravis, que c'est une trop-super journée, que merci maman! Au moment de partir ils ne font pas un pli pour sortir de la cage à hamsters, sautillent dans la voiture... Des amours.

Moi: mes chéris, je vous préviens je suis très très fatiguée ce soir. Je fais des efforts pour ne pas vous râler dessus parce que vous ne le méritez pas, mais je vous préviens quand même

Bilot: d'accord maman!

Blond-blond: abracadabra! Tour de magie que maman ne soit plus fatiguée!

Moi: huhu! Je suis toujours fatiguée mais tu me fais bien rire!

Bilot: abracadabra que maman soit heureuse!

Franchement, comment pourrait-on ne pas être heureuse avec des supers poulets comme ça?

21:27: enfin à la maison. Y a un truc qui pue la mort dans ma cuisine et des miettes sales plein la table. Beeuuu. Pas le courage d'investiguer la source de l'odeur, je passe un coup d'éponge intégral sur toutes les surfaces horizontales pendant que les enfants se brossent les dents. 

21:54: histoire du soir. La honte quand on pense qu'ils ont école demain. L'Homme rentre du judo et va se bricoler un casse-dalle. Si j'allais voir je suppose que je retrouverais des miettes sales plein la table, mais je choisis de l'ignorer jusqu'à demain.

Je range mon podomètre, pardon: mon pulse, en me couchant. 2754 pas. Le score le plus nul de la semaine. Lamentable.

Piret Raud

Conseil de lecture: Le Thé des Poissons de Piret Raud, auteur estonienne éditée aux Éditions du Rouergue. C'est le préf´ de préf´ des enfants en ce moment. Histoires courtes originales et poétiques, subtilement surréalistes. Un délice!

Ce devait être un week end au Pays basque

Mais la meteo s'en est mêlée.

Finalement opter pour le soleil,

Adopter un Poisson rouge, sur les conseils des copines,

Porter le chapeau,

Rendre visite à un ours,

Respecter les traditions,

Apprendre à dissocier l'espagnol et l'italien, dire "cortado" plutôt que "machiato",

Hésiter dans la cour du Barroco: tapas ou mezze? Mezze!!!

Finalement, tapas aussi,

Chercher son chemin,

Un peu s'égarer,

Se retrouver,

Se cultiver,

Découvrir,

Rentrer.

Énormes baisers et merci pour ce week ends, les Chéries. Merci aussi aux papas qui ont gardé nos enfants et nous les ont rendus à peine un peu écorchés.