vendredi 28 décembre 2012

vacances de noël _ acte 1





Pour moi, les vacances sont synonymes de pause multimediatique: téléphone déchargé, ordinateur délaissé, boîte mail au bord de l'explosion... Ouéééé, des vraies vacances!
Allez, je vais me rattraper...
La semaine dernière a été bien remplie: fin de mois + fin d'année comptable, 2 jours et demi d'inventaire dans le froid et la poussière avec des coques de sécurité d'un kilo à chaque pied et pour finir mon ordinateur de bureau en berne le dernier jour: une matinée sur la hotline dèle à quatre pattes le nez dans l'UC, et une après midi à squatter les ordi des voisines avec plus ou moins de bonheur...
Saupoudrons cela d'un zeste de spectacle de l'école, où le Gazou s'est enfin décidé à monter sur scène pour chanter "dans ton manteau rouge et blanc...", d'un emménagement dans le bureau tout neuf avec réaménagement de l'espace salon-salle à manger à la clé, de l'arrivée d'une mamie et d'une tribu complète de cousins... ça sent les vac'!!!

 Marché du dimanche pour le ravitaillement, avec le traditionnel café au troquet et une partie de babasse pour le Gazou
 Beaucoup de soleil et de jolies promenades pour s'aérer après toute cette mangeaille.
 Exploration de terriers entre mini-mini et micro-micro.

 un petit lutin de panonène prêt pour une expédition au Beau manège pendant que les papas dévalisent le marchand de bûches. Ahlala, les mamans oublient régulièrement qu'il ne faut jamais jamais laisser ces 2 papas là faire les courses ensemble sous peine de se retrouver avec un ravitaillement pour 3 semaines...

...et demain matiiinnnn vous trouverez dans vos chaussons toute la montagne énorme de jouets partout dans tous les sens dont vous avez rêvé... Petits enfants il est l'heure d'aller se coucher...
Un immense bravo pour les 3 grands puis le moins petit qui ont attendu stoïquement devant leurs cadeaux le réveil de la toute petite pour tout déballer!




 "viens là, Bambiche!"







de cet arbre, mon bébé a chu. 
Quand je l'ai ramassé, étalé de tout son long dans l'herbe humide, il m'a dit
"Il est pénible, cet arbre"

quand c'est Gazou qui prend les photos...

Merci à Mamie, Estelle, Nico et les cousins d'être venus nous voir.
Merci à tous de vos cadeaux, messages, cartes et pensées

mardi 18 décembre 2012

cékiki...?

Cékiki a retrouvé sa voiture?
C'est ouaaam!
Ma jolie voiture qui était cassée depuis le 20 octobre, hop deux mois d'usure en moins, voyons le bon côté, je l'ai récupérée ce matin! comme neuve!
Ouéééé!

samedi 15 décembre 2012

veaux, vaches, cochons...

 Promenade au Sisqa (Salon de la qualité alimentaire) pour goûter de bonnes choses et voir en vrais des bêtes
 le plus gros escargot que j'aie jamais vu, gros comme le poing de l'Homme!
 des poussins jolis

pas facile de manger avec des couverts biscornus et de boire dans des verres doubles..

la bague, psychodrame en un acte et demi

Tout a commencé quand Bilot a décidé de fuguer. 
"Bon, moi j'm'en vais un peu" a-t-elle dit. Parce qu'elle avait un peu envie de changer de famille dix minutes. Alors on lui a permis de passer l'après-midi avec l'autre Claire et Sonène et Man'. Et puis de les accompagner au cinéma. Et puis de dîner chez eux. Histoire de vraiment changer de famille quelques heures, quoi.
Pendant ce temps, j'ai emmené le Blonbichon chez sa coiffeuse officielle Chtéphanie et dans la foulée j'ai fait un petit détour par la boutique de jolie merdasses du bourg, le seul endroit à moins de 15km où on peut trouver de vraies mignonnes choses qui ne se mangent pas. Objectif: trouver une jolie boîte pour emballer un cadeau de Noël et éventuellement une petite bricole pour Claire pour la remercier d'avoir adopté ma fille pour l'après-midi.
C'est alors que je l'ai vue. Une trop trop jolie mignonne bague absolument ravissante, absolument parfaite comme cadeau, absolument parfaite pour moi. Or je souffre d'un handicap génétique qui m'empêche de m'acheter pour moi des babioles inutiles alors que j'en suis parfaitement capable si c'est pour les offrir. Donc j'ai acheté la ravissante petite bague pour l'autre Claire.
Mais... mais en rentrant à la maison je l'ai essayée, pour voir. Vraiment jolie. Et elle me va tellement bien! Alors j'ai demandé à l'Homme si ce serait mal de la garder. Il a dit "bien sûr!"
Hiiiiii........
Alors j'ai appelé mon conseiller spécial. "T'es quand même pas en train d'appeler ta soeur?!" a dit l'Homme. Ben si, bien sûr, mais personne au bout du fil...
Alors j'ai appelé sur le portable: répondeur. Alors j'ai rappelé sur le fixe.
Hiiiiiiiiiiiiii.............
"Tellement mal conseillée par son amoureux, tellement mal connectée avec sa meilleure amie ..." a dit l'Homme. Il est nul pour donner raison.
Bref j'en était au dernier stade du désarroi.
"Regarde Pépère, la Maman est en transe." a raillé l'Homme "C'est le moment de lui dire "Maman donne moi 4 bonbons et je te dis que t'as raison"" (quelle instruction morale!)
Le Pépère a réfléchi. "Maman? Donne moi 4 bonbons et j'les mange" a-t-il dit. Ah ben bravo.
Heureusement j'ai réussi à trouver ma petite soeur sur le portable de son mari. Et comme c'est une personne très raisonnable et sensée, elle m'a tout de suite éclairée sur la conduite à tenir: "Ben?! évidemment que tu la gardes!". Alors, sur ces sages paroles, j'ai décidé de la garder.
Ouéééé!

jeudi 13 décembre 2012

a jeudi in the life_guest star (2)

échantillon gratuit du quotidien de ma cop Sophie... (merci!)





 
Mon jeudi commence à minuit. Oui. Je viens de passer une heure trente dans l’aéroport de Dakar, avec un coup un poids mort de 15 kilos calé sur ma hanche droite et mon bras droit ; et l’autre coup, avec un poids mort de 18 kilos (ils se portent bien les enfants chez les Du****-Berton !) sur mon pied droit. Pourtant il paraît que nous sommes dans la file des business class et des familles (devinez à quelle catégorie j’appartiens ?!). Après avoir maudit un couple business class qui n’a pas eu l’idée de nous laisser avancer dans la file, et maudit un type qui ne s’est pas levé dans la navette qui nous amène à l’énorme avion à 10 mètres de nous (…) alors que nous sommes avec des enfants dans les bras (re : …), nous nous installons dans l’avion. 600 personnes à faire rentrer dans un avion ça prend du temps. Surtout quand le service de sécurité somnole. Noé s’endort directement. Le siège semble plus confortable que mon pied. Les yeux plein de fatigue je regarde Merlin qui a retrouvé du poil de la bête ! Une heure du matin environ (je n’ai jamais de montre), je sens une inflammation urinaire débarquer. Ce n’est pas le moment. Pourquoi ne peut-on pas se mettre en culotte dans les avions ? (Parce que nous aurions trop froid !) 01h30 : le pilote nous présente toutes ses excuses pour cette heure et demie de retard. J’attache ma ceinture ; nous décollons. 02h00, les lumières s’éteignent. 02h02 je me lève pour faire pipi (enfin, presque). 02h04 je parcours le couloir dans l’autre sens pour boire un verre d’eau. Je m’assieds. Je mets les bouchons dans mes oreilles, mon foulard sur ma tête. Au moindre bruit, je casse mon installation pour regarder si tout se passe bien du côté des enfants. Je remonte une jambe qui balance, je réinstalle un oreiller. 03h00 je me lève pour faire pipi (enfin, presque). 03h02 je vais boire un verre d’eau et je m’assieds sur mon siège en poussant légèrement le coude de Noé qui empiète d’une bonne dizaine de centimètres sur mon espace (déjà restreint). J’ai perdu les écouteurs, et c’est dommage car à la télé (qui se trouve dans le couloir...) je vois Isabelle Carré. Et moi j’aime trop Isabelle Carré ! Je plisse mes yeux et essaie tant bien que mal de lire les sous-titres en anglais. 03h45 je me lève pour faire pipi. 03h47 je vais boire un verre d’eau. Il faut savoir être patiente ; ça paie ; je vais mieux. (La prochaine fois que je voyage il faut impérativement que je pense à ne pas mettre un pantalon trop près du corps… Cette inflammation urinaire m’apprendra à ne pas être vaniteuse !). Je n’y vois pas grand-chose à la télé. Mais j’aime. Les décors font très années 70. 04h15, la télé s’arrête. Je remets Noé comme il faut sur son siège et pose mon étole sur ma tête. J’ai perdu mes boules Quiès. Je somnole. 05h00 je me lève pour faire pipi, et j’arrête de boire de l’eau. Je somnole. Je sursaute au moindre son émis par ma progéniture. Je jette un œil (voire deux) envieux sur Mont’ qui est à l’opposé de moi. Tant géographiquement que par son comportement. Il ne semble pas avoir bougé d’un pouce. Il n’a pas perdu ses boules Quiès, et sait que rien ne peut arriver aux enfants. Ca le fait dormir du sommeil du juste (à relativiser malgré tout, nous sommes quand même dans un avion !). 05h30, les lumières s’allument alors que je commence à rêver. La musique déploie ses décibels. Je rage à l’idée qu’ils vont réveiller les tourbillons en devenir. Rien ne se passe. Je souris. En plus il y a un petit déjeuner. Mmmm. Même qu’il est bon. Je mange celui de Noé pour la peine ! 07h30 nous atterrissons à Paris. Brrr… Il fait super froid chez nous. Mais comme Paris c’est le Nord par rapport à Bordeaux, je me dis qu’il fait peut-être meilleur à la maison (rhohoho !). Nous débarquons. Je porte Noé. Puis Sébastien négocie pour prendre un avion plus tôt que prévu pour nous faire arriver à bon port en fin de matinée plutôt qu’en début d’après-midi. Pendant ce temps là, je compare une puce à un pou, une petite puce à un gros pou et une grosse puce à un petit pou. Que voulez-vous, Noé est très comparaisons, et je me refuse (les ¾ du temps) à le laisser sans réponse ! J’explique aux enfants qu’il ne faut pas râler si nous n’avons pas pu prendre le petit déjeuner chez Paul. C’est que nous préférons partir vers Bordeaux avec deux heures d’avance sur le planning, plutôt que de boire un café même pas au lait, dans une tasse aussi petite qu’un dé à coudre. Sans grand résultat. 09h00 nous décollons. 10h15, nous partons dans le froid à la recherche de la voiture. 10h30, je m’endors lamentablement dans la dite-voiture. Je ferais bien taire les petites voix qui font un fond sonore, mais il faut laisser s’exprimer les enfants… 11h15 : home sweet home ! Douche pour tout le monde, petit déjeuner pour tout le monde. Sieste pour tout le monde. Sauf moi. Je suis de mauvaise humeur quand je fais la sieste. 14h00, je fais tourner ma deuxième machine, après avoir étendu la première. Je télécharge 600 photos. Je fais le tri. Plus que 400. C’est raisonnable pour un voyage de sept jours à l’étranger. J’ai tellement sommeil. 17h00, les enfants se réveillent et nous prenons un bon goûter (j’ai faim comme si j’avais bu la veille !). Nous nous installons devant Pompoko. Je somnole. Je réponds aux questions. Je somnole. 19h00, je prépare un autre petit déjeuner. Oui, ce n’est pas très équilibré tout ça, mais c’est qu’il n’y a plus rien dans le réfrigérateur. Et même s’il y avait, autant être honnête, je n’aurais rien cuisiné. 20h30, je couche les petits d’hommes. Comme je suis fatiguée, je ne sais même pas ce que nous faisons de notre soirée ! A 23h00, je vais faire pipi et je file me coucher !

mardi 11 décembre 2012

pffff

à l'aube d'un mardi aux brumes hivernales,
déplorant de ma bibliothèque le vide abyssal,
je déclare: "punaise, faich, j'ai plus rien à lire"

lundi 10 décembre 2012

routine

 
Le programme du Dimanche, depuis 3 semaines, c'est lever 8h00, déposer Bilot au poney, faire le marché, prendre un café au bistrot (un vrai pilier de comptoir...), retour au poney, et bercail.
Une vraie routine. Mais quand on vit avec 2 avatars de Jack Sparrow, point de routine il n'y a...


jeudi 6 décembre 2012

Dans la lune

"Maman? Je veux aller dans la lune." dit le Pépère, se dressant soudain dans son (mon) lit.
"Tout de suite, mon trésor?"
"Oui."
"...Alors concentre toi bien, et vas-y dans ton rêve."
...
"Maman? les explonautes, quand ils vont sur la Lune, ils se couchent dans un lit avec des portes."
"Oui mon trésor."

dimanche 2 décembre 2012

frimas

Premier week end de vrai froid et visite de Guillaume et "N'jo", l'occasion de faire un peu de tourisme régional et gastronomique.
 
 Albi, sa cathédrale-paquebot, son musée Toulouse-Lautrec, sa pauvre purée patates-truffe-foie poëlé-oeuf poché, ses hamburgers de canard aux cèpes...


 Le poney du dimanche matin, heureusement il fait beau en atteste la vue impériale sur les Pyrénées



 Mirepoix, ses arcades, ses arbalètes taille mini-mini, ses chocolats chauds sur banquette en skaï
 

dimanche 25 novembre 2012

yoo pepito!

Je ne sais pas si je l'ai déjà dit... mon Bilot est une merveille. Bon elle a un caractère de cochon, elle est butée comme une bourrique, quand elle boude elle est aussi hermétique qu'un mur, et elle n'aime pas l'école mais c'est la plus douce, la plus délicieuse, la plus gentille petite fille de la Terre.
Donc, quand la méchante dame du poney club a refusé son inscription parce qu'elle l'avait "oubliée", j'ai juste eu envie de lui planter des petits piquants dans les yeux. Et j'ai promis à mon Bilot qu'elle ferait du poney cette année.
 
 
Promesse tenue. Le dimanche, à la séance de 9h00, ce qui fait que je vais me lever tous les dimanches à 8h00 pendant la totalité de l'année scolaire... Mais que ne ferait une maman pour son Bilot?
Et puis quand on voit son sourire dès la seconde où elle se réveille pour aller grimper sur la bestiole, ça vaut tous les réveils matinaux du monde.
Finalement, ce n'est pas si désagréable de faire le marché tôt après l'avoir déposée.

pardon?

Dans mes statistiques, il apparaît qu'un (une) inconnu(e) aurait accédé à mon gentil blog par le biais de la requête suivante: "Trois co..asses blondes".
Plaît-il? A bon entendeur, je ne suis PAS blonde.

vendredi 23 novembre 2012

a jeudi in the life _ guest star

échantillon gratuit de la vie quotidienne de ma petite soeur.

6h45 le réveil sonne
7h00 le réveil sonne.
C’est pas comme si je dormais à poings fermés de toute façon…cela fait trois heures que j’ai une saucisse de 2 ans et demi étalée de tout son long (82 cm) entre son papa et moi.
Selon les nuits, j’ai la tête ou les pieds…je ne sais toujours pas ce qui est le pire : avoir des cheveux dans le nez…ou se prendre des coups de pieds dans le même nez…

Je réveille mes deux grands.
Je descends faire une biberon, chauffer de l’eau pour le thé, griller 12000 tartines de pain, sortir les bols, le lait, le nesquick, tartiner 12000 tartines, nettoyer les miettes laissées par les mangeurs des 12000 tartines,
J’envoie tout le monde se laver les dents, je sors les vêtements des plus petits, je refais les lits, je mets les slips et chaussettes de la veille au sale, j’aère, je me douche, m’habille toujours pareil, ça va plus vite, je redescend, je lance une machine, je vérifie les cartables, j’attends le petit voisin que j’emmène parfois à l’école. J’insiste pour que les enfants ne partent pas sans manteau. Je nettoie le menton de mon fils plein de chocolat.
8h15 nous partons,
Dépôt des grands à l’école, de la saucisse à la crèche. Une chance, c’est au même endroit. Je croise des copines qui ne travaillent pas et qui discutent devant l’école. Une bise et je repars en me disant que ça doit être chouette parfois de pas travailler.
Je remonte dans ma voiture.
8h40 j’ai l’impression d’avoir déjà fait une journée.
C’est pas grave j’écoute de la politique sur Inter, ça me donne l’impression d’être intelligente et d’avoir un avis sur plein de choses (sauf que j’ai la lucidité de reconnaître que ce n’est pas mon avis, et que d’ailleurs je n’ai d’avis personnel que sur très peu de questions).
8h57 je rigole trois minutes avant de descendre de voiture
9h je suis devant mon ordinateur.
J’attends mes collègues pour boire un café.
Ça vaut pas le coup de se mettre à bosser pour 10 minutes alors soit je lis mes mails, soit je vais sur internet, histoire de dépenser les sous que je vais gagner dans la journée.
9h02 Je remplis un panier sur un site de vêtements pour enfants, ou de livres, ou de plein d’autres choses dont je n’ai pas vraiment besoin.
9h10 Je referme la page du site sans avoir validé et payé mon panier.
J’ai économisé 92 euros.
Je travaille (fusions, contrôles fiscaux, remboursement crédit TVA…). Je n’aime pas quand mon téléphone sonne, cela veut dire du boulot en plus et j’en ai déjà trop.
12h15 je reçois un message d’une collègue affamée.
Je mange (mal) à la cantine mais je rigole bien. J’ai plein de copines très sympas.
On constate qu’il n’y a pas UN mec potable dans une société de 6000 personnes. La faute à l’industrie du camion ? A ma myopie ? Ou parce que l’amour que je porte à mon mari me rend aveugle ?

13.30 Je retourne bosser.
17h25 je pars dire au revoir à ma chef, qui me retarde systématiquement de 5 minutes quand je pars (d’où le départ à 17h15 et non à 17h30).

Je fonce.
Je surveille de loin s’il y a beaucoup ou pas beaucoup de feus arrières de voiture sur le boulevard. S’il le faut, je change d’itinéraire au dernier moment.
J’ai hâte de retrouver mes trois soleils.
J’arrive à 18h à la crèche. Je suis la dernière maman.
J’ai droit à un gros câlin.
Je récupère mes deux grands qui râlent à la minute où je les récupère. J’ai droit à des questions qui m’exaspèrent : « qu’est-ce qu’on mange ?» « qu’est-ce qu’on fait en rentrant ? ». Les soleils se voilent de nuages.
18h15 je suis rentrée à la maison.
Ma maman est là, elle a fait le dîner (ouééé).
Je mets un DVD à ma saucisse, je lui donne un biberon pour avoir 10 minutes de tranquillité.
Je m’installe au calme avec ma grande pour revoir ses leçons sur la respiration et le rôle du cœur. Je ne comprends rien aux histoires d’échanges gazeux, d’alvéoles pulmonaires…je lui en veux malgré tout de ne rien comprendre. Je m’en veux de lui en vouloir de ne rien comprendre alors que je n’y comprends rien moi-même.
Je lui crie dessus parce qu’elle met 10 minutes à se mettre un bracelet autour du poignet alors qu’il y a une évaluation demain et qu’elle n’a rien retenu de sa leçon.

Dîner d’une bonne soupe de ravioles (merci maman).

19h35 j’emmène ma grande au spectacle, voir une troupe canadienne entre danse et cirque (les 7 doigts de la main, génial). 20 minutes de voiture aller, autant au retour.
On retrouve des copains. Bonne soirée.
22h30 je suis de retour à la maison. J’ai faim. Je mange des gâteaux.
Je me couche un bon livre entre les mains.
Je n’entends pas mon mari rentrer, donc je ne peux pas vous dire à quel heure il est rentré.
Je me réveille dans la nuit, j’ai la gorge toute sèche. Il faudra que j’achète un humidificateur. Je me rendors.

Voilà une journée de ma life.
Les autres jours c’est plus animé, les enfants ont sport et je dois préparer le dîner !!

passager clandestin

Dans un effort louable de tout faire en même temps, hier soir j'ai:
1- préparé le dîner pour la première fois de la semaine
2- cuisiné avec les enfants
3- nourri ma famille avec des légumes. Donc des fibres. Donc c'est bien.
et vous aurez l'amabilité de prétendre ne pas avoir remarqué que nous mangeons de la pizza 3 fois par semaine...
 

Un passager clandestin dans le persil
 
 
ma Tarte au fenouil de bonne conscience:
Laver, éplucher et émincer 2 fenouils en lamelles et les cuire à la poêle avec un filet d'huile et une noix de beurre.
Préchauffer le four à 210°.
Etaler une pâte à pizza sur une plaque de cuisson.
La recouvrir d'une couche uniforme de cream cheese (philadelphia par exemple) de 3-4mm.
Répartir dessus le fenouil (+ quelques anchois à l'huile pour les amateurs) et quelques olives noires.
Saupoudrer de fromage râpé.
Enfourner pour une bonne dizaine de minutes.
Après cuisson, parsemer d'une cuiller à soupe de câpres égouttées. L'idéal serait d'utiliser des fleurs de câpres ou alcaparrones mais c'est assez difficile à trouver.
Servir avec une salade verte et quelques tranches de truite fumée.
 
Bon, j'ai essayé de faire avaler cette tarte aux enfants en arguant que c'était une pizza. Manifestement, faut pas les prendre pour des lapins de 3 jours... Donc ils se sont cuisiné une pizza tomate-fromage rien que pour eux, mais j'ai exigé pour la bonne conscience qu'ils engloutissent une boîte de haricots verts au préalable. Un peu de chantage, ça marche toujours. Du coup ils n'ont même pas fini leur pizza à rien...

jeudi 22 novembre 2012

a jeudi in the life (3)

Nous sommes jeudi et je n'ai rien reçu... les intéressées se reconnaitront.

mardi 20 novembre 2012

Eh ben oui!


"Au moins y z' ont du piment à leur maison, les squelettes..."
(le piment des squelettes)

lundi 19 novembre 2012

Si!

Vous allez pas le croire... Je viens de faire un footing.

Ou un jogging, enfin un truc où on court, quoi. Tout droit dans une direction et puis après on se retourne et on revient. 10 minutes et 35 secondes. Incroyable.

lundi 12 novembre 2012

coffre aux trésor


Et vous, y a quoi dans votre tiroir de bureau?
17/11: suite aux messages reçus, je précise que c'est le tiroir "perso". Le tiroir "buro" avec le stock de crayons et de post its, le tampon société, les cartes de visite, l'agrafeuse etc... c'est celui juste au dessus. Et il est aussi bien rangé. Le bord.. bazar est directement sur la table, en vrac.

Alors que chez ma pitite soeur, le souk est caché dans le tiroir...
Je rêve ou tu as un flacon de parfum "eau de Penault trucks"?
En tout cas pour Noël, je t'offre des fourchettes en plastique avec des dents.

samedi 10 novembre 2012

là haut dans l'espace

Quand la fin des vacances arrive, nous nous faisons souvent un dernier petit plaisir tous les quatre. Ce n'est pas vraiment une tradition, c'est fait la plupart du temps sans préméditation, et c'est bien.
Pour ces vacances de Toussaint, l'initiative est venue de l'Homme qui nous a emmenés au "musée des fusées". Ce sont de grands habitués tous les trois, moi c'était ma première visite, je me suis laissée emporter dans le tourbillon des 2 poulets... qui ne sont pas restés suffisamment immobiles pour que je les prenne en photo.

"Ma fusée Ariane 5" dit le Pépère... Bonne pioche, il faisait un temps splendide et il y avait très peu de visiteurs (peut-être parce que le week end prochain les entrées seront exceptionnellement à demi tarif, ce que nous n'avons appris qu'en quittant la Cité...)

Un petit coup d'Imax en 3D, ooooohhhh...

quelques bouchées de pic-nic entre 2 tours de toboggan

Allez pompe! pompe! pompe le Bilot! pour lancer la fusée à eau

Pourquoi le Pépère est-il vêtu d'un étrange sarouel vert pomme pour creuser le sol de Mars? parce qu'entre le "mamaaaan pipiiii!" et l'ouverture des vannes je n'ai pas eu le temps de trouver les toilettes. Il a donc porté en guise de pantalon son sweat polaire à capuche (hop, les jambes dans les manches!) le temps que je fasse sécher ses vêtements au souffle du sèche-mains. Über chic...

Malgré cet infime incident et malgré la pluie diluvienne qui nous attendait à la sortie, ce fut une bien belle journée. Les 2 poulets sont immédiatement tombés de sommeil à peine remontés en voiture. Un bon dîner, une grosse douche chaude, un petit DVD et hop! au dodo.

Mais qu'est-ce? inspirés par notre visite dans l'espace et par le voyage des Barbapapas sur Mars: des muffins au potimarron et à la cannelle (sans oeufs parce que l'épicier était en panne)
Préchauffer le four à 180°C
Préparer un mélange sec avec 2 cups de farine + 1/2 sachet de levure + 1/3 cup de sucre roux + 1 cuiller à café rase de cannelle en poudre ET un mélange liquide avec 1 cup de purée de potimarron (bien égouttée) + 1/2 cup de jus de pomme + 3 cuillers à soupe d'huile neutre.
Bien mélanger les 2 mélanges (littérairement cette formulation est minable...)
Ajouter une cuiller à soupe de raisins secs. Lorsque l'ensemble est bien homogène, verser dans des moules à muffins et cuire 20 minutes.
nb: 1 cup = 25cl

Et à part ça, on mange quoi? Des udons et des brocolis.
Depuis que nous avons identifié une marque de riz satisfaisante et un endroit où acheter du (de la?) tsuyu, la cuisine japonaise est de retour à la maison.
Hier soir c'était onigiris (grand succès avec les enfants à chaque fois, sauf le Pépère qui boude la nori) et ce soir des Udons façon Akiko (en tout cas ce que je me rappelle de la recette)
Attention c'est compliqué:
Mettre de l'eau à bouillir,
Verser un fond de tsuyu dans chaque bol,
Râper un morceau de gingembre frais épluché,
Faire cuire les udons le temps indiqué sur l'emballage.
C'est prêêêêt!
Non, j'exagère un peu. Quand les udons sont cuites il faut les égoutter et les mettre tout de suite dans de l'eau bien froide pour interrompre la cuisson avant de les servir. L'essentiel c'est d'être rapide, parce que si on traîne les udons deviennent collantes, et d'avoir une bouteille de bonne tsuyu. Personnellement je trouve la kikkoman tout à fait satisfaisante.
On peut aussi mettre un bouillon de dashi en plus de la tsuyu dans les bols pour manger chaud, mais attention après ça gicle partout, et parsemer le tout de ciboulette ciselée en plus du gingembre râpé.
Et avec ça, des brocolis passés 5 petites minutes à l'eau bouillante et arrosés de sauce soja. mmmm!