vendredi 28 décembre 2012

vacances de noël _ acte 1





Pour moi, les vacances sont synonymes de pause multimediatique: téléphone déchargé, ordinateur délaissé, boîte mail au bord de l'explosion... Ouéééé, des vraies vacances!
Allez, je vais me rattraper...
La semaine dernière a été bien remplie: fin de mois + fin d'année comptable, 2 jours et demi d'inventaire dans le froid et la poussière avec des coques de sécurité d'un kilo à chaque pied et pour finir mon ordinateur de bureau en berne le dernier jour: une matinée sur la hotline dèle à quatre pattes le nez dans l'UC, et une après midi à squatter les ordi des voisines avec plus ou moins de bonheur...
Saupoudrons cela d'un zeste de spectacle de l'école, où le Gazou s'est enfin décidé à monter sur scène pour chanter "dans ton manteau rouge et blanc...", d'un emménagement dans le bureau tout neuf avec réaménagement de l'espace salon-salle à manger à la clé, de l'arrivée d'une mamie et d'une tribu complète de cousins... ça sent les vac'!!!

 Marché du dimanche pour le ravitaillement, avec le traditionnel café au troquet et une partie de babasse pour le Gazou
 Beaucoup de soleil et de jolies promenades pour s'aérer après toute cette mangeaille.
 Exploration de terriers entre mini-mini et micro-micro.

 un petit lutin de panonène prêt pour une expédition au Beau manège pendant que les papas dévalisent le marchand de bûches. Ahlala, les mamans oublient régulièrement qu'il ne faut jamais jamais laisser ces 2 papas là faire les courses ensemble sous peine de se retrouver avec un ravitaillement pour 3 semaines...

...et demain matiiinnnn vous trouverez dans vos chaussons toute la montagne énorme de jouets partout dans tous les sens dont vous avez rêvé... Petits enfants il est l'heure d'aller se coucher...
Un immense bravo pour les 3 grands puis le moins petit qui ont attendu stoïquement devant leurs cadeaux le réveil de la toute petite pour tout déballer!




 "viens là, Bambiche!"







de cet arbre, mon bébé a chu. 
Quand je l'ai ramassé, étalé de tout son long dans l'herbe humide, il m'a dit
"Il est pénible, cet arbre"

quand c'est Gazou qui prend les photos...

Merci à Mamie, Estelle, Nico et les cousins d'être venus nous voir.
Merci à tous de vos cadeaux, messages, cartes et pensées

mardi 18 décembre 2012

cékiki...?

Cékiki a retrouvé sa voiture?
C'est ouaaam!
Ma jolie voiture qui était cassée depuis le 20 octobre, hop deux mois d'usure en moins, voyons le bon côté, je l'ai récupérée ce matin! comme neuve!
Ouéééé!

samedi 15 décembre 2012

veaux, vaches, cochons...

 Promenade au Sisqa (Salon de la qualité alimentaire) pour goûter de bonnes choses et voir en vrais des bêtes
 le plus gros escargot que j'aie jamais vu, gros comme le poing de l'Homme!
 des poussins jolis

pas facile de manger avec des couverts biscornus et de boire dans des verres doubles..

la bague, psychodrame en un acte et demi

Tout a commencé quand Bilot a décidé de fuguer. 
"Bon, moi j'm'en vais un peu" a-t-elle dit. Parce qu'elle avait un peu envie de changer de famille dix minutes. Alors on lui a permis de passer l'après-midi avec l'autre Claire et Sonène et Man'. Et puis de les accompagner au cinéma. Et puis de dîner chez eux. Histoire de vraiment changer de famille quelques heures, quoi.
Pendant ce temps, j'ai emmené le Blonbichon chez sa coiffeuse officielle Chtéphanie et dans la foulée j'ai fait un petit détour par la boutique de jolie merdasses du bourg, le seul endroit à moins de 15km où on peut trouver de vraies mignonnes choses qui ne se mangent pas. Objectif: trouver une jolie boîte pour emballer un cadeau de Noël et éventuellement une petite bricole pour Claire pour la remercier d'avoir adopté ma fille pour l'après-midi.
C'est alors que je l'ai vue. Une trop trop jolie mignonne bague absolument ravissante, absolument parfaite comme cadeau, absolument parfaite pour moi. Or je souffre d'un handicap génétique qui m'empêche de m'acheter pour moi des babioles inutiles alors que j'en suis parfaitement capable si c'est pour les offrir. Donc j'ai acheté la ravissante petite bague pour l'autre Claire.
Mais... mais en rentrant à la maison je l'ai essayée, pour voir. Vraiment jolie. Et elle me va tellement bien! Alors j'ai demandé à l'Homme si ce serait mal de la garder. Il a dit "bien sûr!"
Hiiiiii........
Alors j'ai appelé mon conseiller spécial. "T'es quand même pas en train d'appeler ta soeur?!" a dit l'Homme. Ben si, bien sûr, mais personne au bout du fil...
Alors j'ai appelé sur le portable: répondeur. Alors j'ai rappelé sur le fixe.
Hiiiiiiiiiiiiii.............
"Tellement mal conseillée par son amoureux, tellement mal connectée avec sa meilleure amie ..." a dit l'Homme. Il est nul pour donner raison.
Bref j'en était au dernier stade du désarroi.
"Regarde Pépère, la Maman est en transe." a raillé l'Homme "C'est le moment de lui dire "Maman donne moi 4 bonbons et je te dis que t'as raison"" (quelle instruction morale!)
Le Pépère a réfléchi. "Maman? Donne moi 4 bonbons et j'les mange" a-t-il dit. Ah ben bravo.
Heureusement j'ai réussi à trouver ma petite soeur sur le portable de son mari. Et comme c'est une personne très raisonnable et sensée, elle m'a tout de suite éclairée sur la conduite à tenir: "Ben?! évidemment que tu la gardes!". Alors, sur ces sages paroles, j'ai décidé de la garder.
Ouéééé!

jeudi 13 décembre 2012

a jeudi in the life_guest star (2)

échantillon gratuit du quotidien de ma cop Sophie... (merci!)





 
Mon jeudi commence à minuit. Oui. Je viens de passer une heure trente dans l’aéroport de Dakar, avec un coup un poids mort de 15 kilos calé sur ma hanche droite et mon bras droit ; et l’autre coup, avec un poids mort de 18 kilos (ils se portent bien les enfants chez les Du****-Berton !) sur mon pied droit. Pourtant il paraît que nous sommes dans la file des business class et des familles (devinez à quelle catégorie j’appartiens ?!). Après avoir maudit un couple business class qui n’a pas eu l’idée de nous laisser avancer dans la file, et maudit un type qui ne s’est pas levé dans la navette qui nous amène à l’énorme avion à 10 mètres de nous (…) alors que nous sommes avec des enfants dans les bras (re : …), nous nous installons dans l’avion. 600 personnes à faire rentrer dans un avion ça prend du temps. Surtout quand le service de sécurité somnole. Noé s’endort directement. Le siège semble plus confortable que mon pied. Les yeux plein de fatigue je regarde Merlin qui a retrouvé du poil de la bête ! Une heure du matin environ (je n’ai jamais de montre), je sens une inflammation urinaire débarquer. Ce n’est pas le moment. Pourquoi ne peut-on pas se mettre en culotte dans les avions ? (Parce que nous aurions trop froid !) 01h30 : le pilote nous présente toutes ses excuses pour cette heure et demie de retard. J’attache ma ceinture ; nous décollons. 02h00, les lumières s’éteignent. 02h02 je me lève pour faire pipi (enfin, presque). 02h04 je parcours le couloir dans l’autre sens pour boire un verre d’eau. Je m’assieds. Je mets les bouchons dans mes oreilles, mon foulard sur ma tête. Au moindre bruit, je casse mon installation pour regarder si tout se passe bien du côté des enfants. Je remonte une jambe qui balance, je réinstalle un oreiller. 03h00 je me lève pour faire pipi (enfin, presque). 03h02 je vais boire un verre d’eau et je m’assieds sur mon siège en poussant légèrement le coude de Noé qui empiète d’une bonne dizaine de centimètres sur mon espace (déjà restreint). J’ai perdu les écouteurs, et c’est dommage car à la télé (qui se trouve dans le couloir...) je vois Isabelle Carré. Et moi j’aime trop Isabelle Carré ! Je plisse mes yeux et essaie tant bien que mal de lire les sous-titres en anglais. 03h45 je me lève pour faire pipi. 03h47 je vais boire un verre d’eau. Il faut savoir être patiente ; ça paie ; je vais mieux. (La prochaine fois que je voyage il faut impérativement que je pense à ne pas mettre un pantalon trop près du corps… Cette inflammation urinaire m’apprendra à ne pas être vaniteuse !). Je n’y vois pas grand-chose à la télé. Mais j’aime. Les décors font très années 70. 04h15, la télé s’arrête. Je remets Noé comme il faut sur son siège et pose mon étole sur ma tête. J’ai perdu mes boules Quiès. Je somnole. 05h00 je me lève pour faire pipi, et j’arrête de boire de l’eau. Je somnole. Je sursaute au moindre son émis par ma progéniture. Je jette un œil (voire deux) envieux sur Mont’ qui est à l’opposé de moi. Tant géographiquement que par son comportement. Il ne semble pas avoir bougé d’un pouce. Il n’a pas perdu ses boules Quiès, et sait que rien ne peut arriver aux enfants. Ca le fait dormir du sommeil du juste (à relativiser malgré tout, nous sommes quand même dans un avion !). 05h30, les lumières s’allument alors que je commence à rêver. La musique déploie ses décibels. Je rage à l’idée qu’ils vont réveiller les tourbillons en devenir. Rien ne se passe. Je souris. En plus il y a un petit déjeuner. Mmmm. Même qu’il est bon. Je mange celui de Noé pour la peine ! 07h30 nous atterrissons à Paris. Brrr… Il fait super froid chez nous. Mais comme Paris c’est le Nord par rapport à Bordeaux, je me dis qu’il fait peut-être meilleur à la maison (rhohoho !). Nous débarquons. Je porte Noé. Puis Sébastien négocie pour prendre un avion plus tôt que prévu pour nous faire arriver à bon port en fin de matinée plutôt qu’en début d’après-midi. Pendant ce temps là, je compare une puce à un pou, une petite puce à un gros pou et une grosse puce à un petit pou. Que voulez-vous, Noé est très comparaisons, et je me refuse (les ¾ du temps) à le laisser sans réponse ! J’explique aux enfants qu’il ne faut pas râler si nous n’avons pas pu prendre le petit déjeuner chez Paul. C’est que nous préférons partir vers Bordeaux avec deux heures d’avance sur le planning, plutôt que de boire un café même pas au lait, dans une tasse aussi petite qu’un dé à coudre. Sans grand résultat. 09h00 nous décollons. 10h15, nous partons dans le froid à la recherche de la voiture. 10h30, je m’endors lamentablement dans la dite-voiture. Je ferais bien taire les petites voix qui font un fond sonore, mais il faut laisser s’exprimer les enfants… 11h15 : home sweet home ! Douche pour tout le monde, petit déjeuner pour tout le monde. Sieste pour tout le monde. Sauf moi. Je suis de mauvaise humeur quand je fais la sieste. 14h00, je fais tourner ma deuxième machine, après avoir étendu la première. Je télécharge 600 photos. Je fais le tri. Plus que 400. C’est raisonnable pour un voyage de sept jours à l’étranger. J’ai tellement sommeil. 17h00, les enfants se réveillent et nous prenons un bon goûter (j’ai faim comme si j’avais bu la veille !). Nous nous installons devant Pompoko. Je somnole. Je réponds aux questions. Je somnole. 19h00, je prépare un autre petit déjeuner. Oui, ce n’est pas très équilibré tout ça, mais c’est qu’il n’y a plus rien dans le réfrigérateur. Et même s’il y avait, autant être honnête, je n’aurais rien cuisiné. 20h30, je couche les petits d’hommes. Comme je suis fatiguée, je ne sais même pas ce que nous faisons de notre soirée ! A 23h00, je vais faire pipi et je file me coucher !

mardi 11 décembre 2012

pffff

à l'aube d'un mardi aux brumes hivernales,
déplorant de ma bibliothèque le vide abyssal,
je déclare: "punaise, faich, j'ai plus rien à lire"

lundi 10 décembre 2012

routine

 
Le programme du Dimanche, depuis 3 semaines, c'est lever 8h00, déposer Bilot au poney, faire le marché, prendre un café au bistrot (un vrai pilier de comptoir...), retour au poney, et bercail.
Une vraie routine. Mais quand on vit avec 2 avatars de Jack Sparrow, point de routine il n'y a...


jeudi 6 décembre 2012

Dans la lune

"Maman? Je veux aller dans la lune." dit le Pépère, se dressant soudain dans son (mon) lit.
"Tout de suite, mon trésor?"
"Oui."
"...Alors concentre toi bien, et vas-y dans ton rêve."
...
"Maman? les explonautes, quand ils vont sur la Lune, ils se couchent dans un lit avec des portes."
"Oui mon trésor."

dimanche 2 décembre 2012

frimas

Premier week end de vrai froid et visite de Guillaume et "N'jo", l'occasion de faire un peu de tourisme régional et gastronomique.
 
 Albi, sa cathédrale-paquebot, son musée Toulouse-Lautrec, sa pauvre purée patates-truffe-foie poëlé-oeuf poché, ses hamburgers de canard aux cèpes...


 Le poney du dimanche matin, heureusement il fait beau en atteste la vue impériale sur les Pyrénées



 Mirepoix, ses arcades, ses arbalètes taille mini-mini, ses chocolats chauds sur banquette en skaï