Cette fois je crois que c'est l'automne. Le vent d'Autan commence à décoiffer les arbres et je pourrais passer les week ends à ratisser les feuilles, mais non! à la place nous prenons notre temps.
D'abord nos merveilleux merveilleux enfants nous laissent dormir. 2 grasses matinées ce week-end, l'extase! Il faut dire que nous cumulons tous les 2 pas mal de retard de sommeil dans la semaine.
L'Homme cuisine, en ce moment il ne compte pas trop sur moi de ce côté là.
Hier il nous a préparé des sandwiches banh mi que c'était juste une merveille. Le sachet de poudre à viande laquée portait encore le post-it signé par Jeanne quand elle nous l'a offert 3 mois avant son décès, ce qui était d'autant plus étrange que Christian nous a rejoints à l'improviste pour le déjeuner.
Bilot est allée galoper, je suis allée tirer sur un hippopotame et les garçons sont partis au judo, il faisait beau, c'était une belle journée.
Fanny et Frédéric sont venus dîner à la maison, l'Homme avait préparé du poisson, Fanny une tarte au citron. Une autre rime en "on"?
Mardi j'ai déjeuné avec mes copines Sophie et François, ça faisait drôlement longtemps que je n'avais pas pris une pause à midi, a fortiori si bien accompagnée. Nous avons eu un échange édifiant sur l'analyse comparative des effets de nos fluctuations hormonales à l'aube de la quarantaine. En gros, il en résulte que je suis retombée en adolescence (je ne mange plus, je subis un rollercoaster émotionnel quotidien, j'ai de l'acné et et j'ai envie d'écouter du heavy metal en boucle) alors que Sophie est plutôt confrontée à la conscience accrue de sa mortalité. Franchement, je crois que je préfère encore être re-projetée à l'âge glorieux des appareils dentaires plutôt que de vivre "Rencontre avec Joe Black" une semaine sur 3. Et François, qui est plus qu'un homme, est le champion intercontinental de l'empathie.
A part ça j'ai fini mon tapis.
14 mois pour ça. Allez y, vous pouvez rigoler. Quand on pense qu'à l'origine je voulais faire un truc qui ferait genre 2m par 2...