jeudi 16 septembre 2010

boulette

Mes petits chéris, je vais vous raconter l'histoire d'une vraie journée de mrd...
Ce matin j'avais rendez-vous à 10h à Toulouse à ma caisse de retraite. Je ne me rappelle pas ce qui m'a pris quand j'ai accepté un rendez-vous à cette heure là étant donné que je dépose Gazou chez Nounou à 9h30. Un excès d'optimisme? à moins que j'aie pensé à l'époque déposer le bébé plus tôt?... Bref le timing était un peu serré alors je me suis préparée au maximum avant d'accompagner Bilot à l'école (je parle de maquillage et coiffure, parce que bien sûr je ne monte pas à l'école en slip et chaussons) et c'est heureux!
Le matin nous montons tous les 4 dans la voiture du papa qui nous dépose en haut de la côte en partant au bureau, puis j'accompagne Bilot en classe et je redescends à pieds avec le Gazou dans les bras. Ainsi donc avons nous quitté la maison, très concentrées Violette et moi sur nos photos pour le nouvel épisode de la semaine de la patate, ainsi donc sommes nous arrivés tous les 3 à l'école, ainsi donc suis je redescendue avec Gazou jusqu'au moment où... oups! putainputainputainputain! moment où j'ai réalisé que j'étais partie sans mes clés soit approximativement 9h06.
La cata, quoi.
Ok, c'est la mrd, réfléchis... Pense! pense! dit Winilourson.
Catherine!... non. Catherine est partie pour la Suisse ce matin, donc impossible de passer par son jardin pour accéder au mien. Et de toute façon j'ai justement hier soir fermé à clé la porte du jardin qui était ouverte depuis une semaine. La baie vitrée, peut-être?
A 9h08 j'ai débarqué comme une furie chez Corinne, espérant qu'elle ait un double de mes clés chez elle, même si je me doutais fortement que non. Au moins elle m'a offert un café et c'était déjà un réconfort.
Réfléchis réfléchis... plan B, 9h17 j'ai couru chez Christian qui est mon voisin de fond de jardin. Mais Christian est en croisière sur la Volga, donc j'ai escaladé son portail et fouillé la haie pour trouver un passage vers mon jardin. Sauf que je n'avais pas remarqué jusqu'à présent qu'il y ait autant de grillage dans ma haie... pour passer il fallait au mieux traverser une forêt de bambous et un paquet de ronces donc youpi les jolis habits et youpla les cheveux bien peignés... et en plus, comme je le redoutais, la baie vitrée était verrouillée.
Repartir... mais pas par le chemin par lequel j'étais venue! J'ai traversé un autre morceau de haie pour arriver dans la cour de Gérard, le voisin de droite, mais Gérard n'était pas là... putainputainputainputain... ok, pas de panique. Après Gérard il y a Claire la nouvelle voisine, mais à 9h20 elle est au travail. Heureusement ses parents sont en visite, je me suis donc retrouvée à appeler Marie-Claire depuis le grillage de Gérard. C'est le papa de Claire qui a répondu et qui a apporté un escabeau et une chaise pour m'aider à enjamber. Et qui a sorti un pied de biche pour le plan C: passer par le volet roulant du garage.
Mais de la même façon que, pas de bol, c'est pile le jour où j'ai besoin de passer par la porte du jardin qu'elle est fermée à clé, c'est aussi pile le jour où je dois ouvrir le garage que l'accès est bouché par une pile de briques. Car à l'initiative de Catherine, et nous lui en sommes très reconnaissants, les ouvriers qui élargissent le garage de Christian en face ont empilé les briques qu'ils évacuaient devant notre garage pour que nous ayons une réserve de briques foraines anciennes.
Bref à 9h24 nous étions 3, les parents de Claire et moi même, à déplacer frénétiquement le tas de briques et à s'arcbouter pour ouvrir le volet.
9h26, j'étais chez moi.
9h29, chez Corinne pour récupérer mon Pépère en larmes.
9h33 chez Nounou...
Un peu la performance de l'année d'être à mon rendez-vous à Toulouse avec même pas 1/4h de retard! Avec des brindilles dans les cheveux, un peu dépeignée, un peu suante, pas assez habillée alors que, re-pas de bol, c'est aujourd'hui qu'il se met à pleuvoir... mais pas trop en retard.
Alors je m'en suis pas trop mal sortie, de cette journée de mrd!
Bon, accessoirement Nounou m'a appelée pour me dire que j'avais oublié de lui déposer le ravitaillement en couches, tellement j'étais passée en coup de vent.
Et je suis allée chercher des chocolats pour remercier mes voisins sous une bruine drue qui m'a trempée jusqu'aux pieds, rapport à ce que, bêtement, je portais des jutties un jour de pluie.
Mais sinon, ça va...

1 commentaire:

Sophie, alias Rossetti a dit…

T'es trop forte Claire !
Mais, à quoi ça sert d'aller voir sa caisse de retraite ?...
Des bises d'ici !